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Réforme exigée du Conseil de sécurité : L’Afrique doit parler d’une voix « unique » et « forte », selon Cheikh Niang

Auteur: Thiebeu Ndiaye

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Réforme exigée du Conseil de sécurité : L’Afrique doit parler d’une voix « unique » et « forte », selon Cheikh Niang

Portée par le Comité des dix chefs d'État et de gouvernement de l'Union africaine (C 10) dont le Sénégal est membre, la réforme du Conseil de sécurité afin de garantir la représentation équitable de l’Afrique est aujourd’hui bien plus qu’une requête. C’est une exigence africaine récemment réitérée par le chef de l’État Bassirou Diomaye Faye à la tribune de la 80e session de l’Assemblée générale des Nations Unies à New York.

Prenant la balle au bond sur le plateau de l’émission "Objection" de ce dimanche sur Sud FM dont il était l’invité, le chef de la diplomatie sénégalaise, Cheikh Niang, estime que l’Afrique doit parler d’une seule « voix » pour faire pencher la balance de son côté. Et, il y va de sa représentativité et de la défense des intérêts du continent dans le concert des nations.

« L’Afrique n’est pas dûment représentée au Conseil de sécurité des Nations unies d’où l’insistance des pays africains pour le C 10 dans lequel le Sénégal est membre, de réformer au plus vite le Conseil de sécurité. Sur les questions africaines par exemple, c'est souvent des pays non africains qui ont le ‘pen holding’ au niveau du Conseil de sécurité et il est important de revoir tout cela. C’est une question qui est chère aux Africains », souligne-t-il.

L’une de mes ambitions du nouveau ministre des Affaires étrangères, Cheikh Niang c’est de convaincre ses collègues africains afin que, chaque fois que cela est possible, « d’avoir une voix commune ». « Si nous parlons tous d’une voix unique et forte, nous allons peser beaucoup plus lourd", affirme-t-il. "Nous avons les mêmes intérêts et nous sommes soumis aux mêmes conditions. Nous subissons la même iniquité de l’ordre international. Nous subissons les lois du marché dictées par d’autres. Mais avec le nombre que nous avons, je pense que nous pouvons sur le plan politique, diplomatique, économique et financier, arriver à nous affirmer à dicter nos règles », poursuit-il.

Sur cette question, ajoute le ministre, il a été constaté que des pays africains sont allés intégrer des groupes dont les positions sur la réforme du Conseil de sécurité sont divergentes avec celles du C10. À ce propos, le ministre des Affaires étrangères pense qu’il est « important que les chefs d’État et de gouvernement africains rappellent à l’ordre certains de leurs membres ».

Auteur: Thiebeu Ndiaye
Publié le: Dimanche 28 Septembre 2025

Commentaires (3)

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    Azer il y a 23 heures

    Notre ministre ressemble à Baba Tandian

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    Yep il y a 15 heures

    L'Afrique doit avoir plusieurs représentants!

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    En vérité il y a 23 heures

    Il faut quitter cette organisation qui ne représente que des intérêts de certains.

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    Paul Diatta il y a 18 heures

    L'homme qu'il faut à la place qu'il faut . Le Senegal est fire de vous.

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