Bougar Diouf sur sa convocation : "Mon combat pour l'État de droit est non négociable"
Bougar Diouf, président de l'Union patriotique (UP) et membre de la coalition DiomayePrésident, est convoqué à la Division spéciale de cybersécurité, comme annoncé par Seneweb dans notre précédente publication. Il est attendu ce vendredi à 9 h, selon un communiqué qu'il a rendu public.
Face à cette convocation, Bougar Diouf adopte une posture de défiance assumée. Il informe l'opinion publique nationale et internationale de sa situation tout en précisant que "le combat" qu'il mène demeure "non négociable". Le leader politique dit se battre pour la défense de l'État de droit, la protection des fondements de l'État, la sauvegarde des intérêts supérieurs de la nation, la préservation des institutions de la République, le respect et la légitimité de la fonction présidentielle, l'intégrité territoriale du Sénégal, la sacralité de la fonction présidentielle et la séparation des pouvoirs.
Bougar Diouf affiche ainsi une position particulièrement tranchée concernant l'intégrité territoriale du pays. "Le Sénégal est un et indivisible", martèle-t-il, ajoutant : "Jamais nous ne reconnaîtrons une quelconque partie du territoire national comme appartenant à des tiers."
Il cible explicitement le MFDC (Mouvement des forces démocratiques de Casamance) et "toute autre revendication séparatiste", réaffirmant son "devoir de défendre l'unité nationale et la souveraineté"du pays.
Critiques voilées contre l'Exécutif...
Sans nommer explicitement de personnalités, Bougar Diouf semble critiquer l'organisation actuelle du pouvoir Exécutif. Il évoque le cas d'"un Premier ministre qui s'empresse de gouverner à la place du président, en contradiction avec l'ordre établi", estimant qu'il est "du devoir de tout citoyen de défendre la République".
... et appel à la mobilisation
Loin de se laisser intimider par cette convocation, le leader de l'Union patriotique lance un appel à la mobilisation : "Il n'y aura ni recul ni compromission devant la vérité." Avant d'inviter "tous les défenseurs de la République, la société civile, toute la presse nationale et internationale, le mouvement Y'en a marre et tous les vrais patriotes" à "venir le soutenir dans ce combat".
Il conclut par une formule latine : "Nemo censetur ignorare legem" (Nul n'est censé ignorer la loi), suggérant que ses actions s'inscrivent dans le cadre légal.
Commentaires (32)
gardons notre mal en patience et mougnons jusqu’en 2029 et levons nous afin de les dégager pour retrouver une république normale.
Mais puisque nous sommes au Sénégal où la passion politique inhibe souvent la raison, on ne lie jamais les choses avec lucidité...
Que Dieu nous aide
Ce n’est pas vrai Moustapha Diakhate est devenu plus virulent!
Armée digitale de PASTEF!!
Allez, faites la sale besogne!!!
Les citoyens véridiques et épris de justice sont avec vous
Que Dieu vous protège
La vérité finira par triompher. Tôt ou tard. 2029 Inchallah
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