De la traversée à l’ancrage : réinventer les gares urbaines
Le Sénégal, engagé dans une transformation profonde de sa mobilité urbaine avec le Train express régional (TER) et le Bus Rapid Transit (BRT), se trouve à un moment charnière pour repenser la place de ses gares dans la ville. Longtemps considérées comme de simples points de passage, ces infrastructures ont aujourd’hui le potentiel de devenir de véritables pôles de vie, capables d’articuler mobilité, économie locale et identité urbaine.
La mutation ne se limite pas à la construction de lignes de transport modernes. Elle appelle à une relecture complète de l’espace urbain autour des gares, pour en faire des lieux où se croisent logements, commerces, espaces culturels, services publics et innovations. Une telle approche redonnerait sens à la proximité urbaine et renforcerait la cohésion sociale en créant des centralités vivantes au sein même des quartiers périphériques.
En s’inspirant du modèle international du Transport Oriented Development (TOD), Dakar pourrait transformer ses gares en catalyseurs de développement durable, où chaque site exprimerait l’histoire, la culture et les besoins spécifiques de son environnement. Cette intégration spatiale et sociale renforcerait non seulement la mobilité mais aussi la productivité et l’attractivité de la capitale.
Une telle ambition suppose toutefois une coordination étroite entre acteurs publics, collectivités locales et investisseurs privés. Elle impose également une planification urbaine qui tienne compte des usages, des mobilités douces et de la qualité de vie des riverains. Si cette vision parvient à s’ancrer dans les politiques publiques, les gares dakaroises pourraient devenir les symboles d’un urbanisme de proximité, inclusif et tourné vers l’avenir.
Commentaires (6)
1. Un directeur général en contradiction permanente
L’ANASER, censée être le rempart contre les drames routiers, se retrouve aujourd’hui prisonnière d’un directeur général plus préoccupé par ses règlements de compte internes que par sa mission de protection des vies humaines. Alors que chaque jour des Sénégalais meurent sur nos routes, le DG préfère maltraiter son personnel et multiplier les incohérences.
Dès son arrivée, il a menacé de renvoyer des agents sous CDI pour « raisons économiques », tout en recrutant de nouveaux fonctionnaires en parallèle. Une absurdité totale. Comment peut-on parler d’économies d’un côté et engager des dépenses de l’autre ?
2. Agents dispersés, missions inexistantes
La moitié du personnel est aujourd’hui affectée dans des régions dépourvues de sièges, sans moyens et sans missions claires. Ces femmes et ces hommes, qui étaient jusque-là le cœur de l’agence, sont réduits à l’inaction. Résultat : une ANASER paralysée, vidée de sa substance et de son efficacité.
Pendant ce temps, le DG s’improvise chroniqueur sur les plateaux télé, multipliant les déclarations creuses. Communiquer, il sait. Sauver des vies, beaucoup moins.
3. Illégalité et silence complice
Comme si cela ne suffisait pas, il recrute sans l’autorisation du conseil de surveillance, violant ainsi les règles élémentaires de gouvernance. Et que fait ce conseil ? Rien.
Le commissaire Boubacar Sanné, si bruyant dans d’autres affaires, garde aujourd’hui un silence assourdissant.
Me Masokhna Kane, qui aime se présenter comme défenseur du peuple, siège lui aussi au conseil. Informé des dérives, il ne bouge pas. Silence complice ou inertie volontaire ?
Le DG est allé plus loin : il a baissé illégalement les salaires des agents, piétinant le droit du travail.
4. Népotisme et gestion clanique
Cerise sur le gâteau, le DG a transformé l’ANASER en entreprise familiale. Il a recruté son cousin administrateur civil proche de la retraite et sa cousine, parachutée dans l’agence. Le népotisme est devenu la règle, la gestion clanique la méthode.
5. Une agence détournée de sa mission
Résultat : une agence minée par le favoritisme, la démotivation et le gaspillage des ressources. L’ANASER, au lieu d’être un outil de sécurité routière, est devenue la propriété privée d’un DG en dérive totale.
Pendant que les accidents de la route continuent de tuer chaque jour, l’ANASER est paralysée par l’incompétence, la mauvaise gouvernance et l’avidité de son chef. C’est plus qu’une erreur de gestion : c’est une trahison envers la mission sacrée de l’agence et envers le peuple sénégalais.
C'est honteux une vraie folie ce pays. Même le rond-point était occupée devant un policier en sueur tentant de regular ce qui restait de circulation, pour les voitures pare chocs à pare chocs sur des kilomètres, on est loin du développement je vous jure un tel degrés d'anarchie est exceptionnel....
DES AGENTS ( UN COSTAUD ET UN IVROGNE DE PETITE TAILLE) DE LA POLICE DE NDORONG EN CIVIL À BORD D UN SCOOTER ACCOMPAGNÉ PAR UN PICKUP MONO CABINE EFFECTUENT DES CONTRÔLES EXCESSIFS VOIRE HUMILIANT À L ENDROIT DES CITOYENS SURTOUT CHEZ LES JEUNES.
CETTE SEMAINE UN INFLUENCEUR A ÉTÉ MIS AUX ARRETS SUITE À DES INSULTES QU IL A PROFÉRÉES À L ENDROIT DES POLICIERS DU COMMISSARIAT CENTRAL DE KAOLACK À L OCCASION D' UN CONTRÔLE DE PIÈCE DE MOTO. UNE ARRESTATION QUE J' ESTIME JUSTIFIER MAIS, PAR AILLEURS, LA HIÉRARCHIE DOIT VÉRIFIER SI LES CONTRÔLES SONT EFFECTUÉS DANS LES RÈGLES ET SURTOUT LE RESPECT DES DROITS HUMAINS.
LES MÊMES PRATIQUES DEMEURENT TOUJOURS. LE PORT DE CAMÉRA PAR LES POLICIERS EN CIVIL OU EN TENUE EST UNE NÉCESSITÉ ABSOLUE COMME DANS TOUTES LES GRANDES DÉMOCRATIES.
VIVE LA RÉPUBLIQUE
VIVE LE SÉNÉGAL
Participer à la Discussion
Règles de la communauté :
💡 Astuce : Utilisez des emojis depuis votre téléphone ou le module emoji ci-dessous. Cliquez sur GIF pour ajouter un GIF animé. Collez un lien X/Twitter ou TikTok pour l'afficher automatiquement.