Travaux Grande mosquée de Touba : Serigne Khadim Lô débourse 50 millions et appelle à…
Le « ndigël » décrété depuis la capitale du Mouridisme pour les besoins des travaux de la Grande Mosquée de Touba n'est pas tombé dans l'oreille d'un sourd à Touba-Bakhdad, à Thiès. Serigne Khadim Gaydel Lô ne s'est pas seulement limité à débourser la somme de 50 millions FCFA, il a aussi appelé à une mobilisation générale.
La communauté mouride a vibré au rythme d’une ferveur exceptionnelle, dimanche 14 septembre 2025, marquée par le lancement officiel de l’appel à participation aux travaux de la Grande Mosquée de Touba. Cet appel, conforme au Ndigël du Khalife général des Mourides, Serigne Mountakha Mbacké, a trouvé, à Touba-Bakhdad (Thiès), un écho immédiat auprès des fidèles, galvanisés par une participation personnelle initiale de 50 millions de FCFA annoncée par Serigne Khadim Gaydel Lô.
C'est donc en véritable modèle d’engagement que Serigne Khadim Lô a annoncé sa participation personnelle de 50 millions de FCFA. Un geste fort qui, dit-il, se veut le point de départ d’une vaste mobilisation nationale et internationale. Devant ses nombreux talibés entre autres musulmans réunis, le guide religieux a invité tous les fidèles du Sénégal et de la diaspora à participer activement à cette collecte historique.
Une mobilisation spontanée et émouvante
À peine le message lancé, la réaction des talibés fut immédiate et bouleversante. Les engagements se sont enchaînés : certains ont contribué par des chèques de plusieurs millions, d’autres en espèces sonnantes. Des fidèles ont remis les clés de leurs voitures avec les cartes grises, des titres de terrains, tandis que des femmes et de jeunes filles ont offert leurs parures, chaînes et boucles d’oreilles en or. À cela se sont ajoutés des dons en ordinateurs, téléviseurs, montres et divers autres biens matériels. Bref, tout a été mis à disposition pour témoigner de l’engagement et de la détermination des disciples à répondre à l’appel de Serigne Touba.
Un Ndigël d’envergure nationale et internationale
Cet appel, à la hauteur de la dimension spirituelle du Khalife général des Mourides, a suscité une adhésion massive et enthousiaste à Touba-Bakhdad, où les talibés, dans un climat de ferveur et de satisfaction, ont promis d’œuvrer sans relâche pour atteindre l’objectif fixé : réunir les contributions nécessaires dans un délai maximum d’un mois.
Pour Serigne Khadim Lô Gaydel, servir Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké Serigne Touba Khadimou Rassoul et contribuer aux travaux de la Grande Mosquée n’est pas seulement un acte matériel, mais un acte de foi qui rapproche de l’agrément divin. Il a ainsi invité chaque fidèle ou musulman, où qu’il se trouve, à participer selon ses moyens, rappelant que chaque geste compte, qu’il soit modeste ou important.
Commentaires (21)
C'est ça la vérité.
Jaramaa BOROM NDAME.
On observe le même phénomène chez les immigrés africain en europe ou amérique face au immégrés asiatiques. l'immigré africain lui va essayer d'avoir un petit boulot, trouver un petit coin dans un quartier de seconde zone, et se contenter de faire des enfants sans avenir, alors que l'asiatique lui va essayer de créer sa boutique ou restaurant, travailler avec sa communauté, essayer d'envoyer ses enfant dans les meilleurs écoles pour devenir medecins, avocat etc, bref eux ils visent la haute société.
Pour en venir au sujet, je ne pense pas qu'il soit opportun de rénover la grande mosquée de Touba à coup de milliard. Elle a été recemment rénové et d'ailleurs deux autre minarets avait été construits. L'argent aurait pu servir avec financer un reboisement de toute la ville pour la rendre plus jolies, refaire les voiries etc.
Pour trouver des solutions définitives dans ces zones de basse pression loin des côtes et des bassins versants comme les fleuves, les mer et lacs, d'où des habitations spontanées au départ deviennent de plus en plus de grandes villes d'où le problème récurrence du traitement des eaux usées et la montée de la nappe phréatique très proche qui cause de plus en plus de problème avec les eaux usées stockées dans des bassins de rétention d'où des ruissellement souterraine, par le système des vases communicants, ainsi les bassins et les points inondés sont reliés entre eux à leur base par la perméabilité du sol et soumis à la même pression atmosphérique, l'eau s'équilibre à ces points inondés à la même hauteur dans chacun d'eux. les bassins d'évacuation ne font alors que remplir cette nappe phréatique.
Plus grave, il est envisagé le drainage de l'eau du Lac de Guier pour alimenter la ville de Touba et venir l'ajouter à la consommation des eaux de pompage pour la consommation domestique sans résoudre au préalable l'effet des eaux usées sur la nappe qui est déjà saturée.
La SOLUTION voudrait la création aux abords de la ville plusieurs stations d'épuration qui traitent les eaux usées et de plusieurs zones agricoles qui fonctionnent toute l'année pour que les eaux traitées servent d'irrigation, ainsi l'évaporation associée aux pompages permettront de soulager la nappe phréatique qui va baisser durant la saison sèche et pourra contenir les eaux de pluie l'hivernage.
Je pense que cette solution doit être préalablement évaluée avant dans rajouter avec des projets de drainage de l'eau du fleuve à partir du Lac de Guier qui ne se résultera que par accentuer les inondations. Mais il semble que c'est trop tard le projet de drainage de l'eau du fleuve est déjà entamé.
Tu es un africain , de quel bord ? Tu taxes les africains de cons etc.....tu fais parti de l'exception de l'exception ????
Il avait eu une reaction ..........
Depuis 1986 ( avant meme ) cette mosque est en eternelle renovation !!!!!! Avec chaque fois des milliards qui pleuvent à touba .
On pourait au moins destiner une partie pour la salubrite de la ville non ?
Dans la tradition mouride, obéir au "Ndigeul" (l'instruction) du Khalife est une priorité spirituelle absolue. Ce Adiya donc est une réponse directe à cet appel, un acte de foi et de loyauté envers le guide spirituel et la communauté.
Même si l'assainissement est un problème crucial, le don de Serigne Khadim s'inscrivait dans un contexte religieux bien précis. Ce n'est pas un choix entre deux causes, mais le respect d'un ordre spirituel.
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