CAN Maroc 2025 : les papys font de la résistance
Comme lors des éditions précédentes, la 35e édition de la CAN, organisée au Maroc, est marquée par l’émergence de jeunes talents tels qu’Ibrahim Mbaye, Yan Diomandé ou encore James Bogere. Mais parallèlement à cette jeunesse ambitieuse, les anciens montrent qu’ils ont encore de beaux restes et qu’ils peuvent toujours briller sur la scène continentale.
Doyen de cette CAN, Elias Gaspar Pelembe, dit Dominguez, âgé de 42 ans, s’est illustré face au Gabon en provoquant un penalty, permettant au Mozambique de prendre une avance décisive. S’il n’a plus les jambes de ses 20 ans, le vétéran mozambicain compense par son intelligence de jeu et son expérience.
Dans l’effectif du Zimbabwe, qui compte le plus jeune joueur du tournoi, Tadiwa Chakuchichi, figure également un exemple de longévité en la personne de Washington Arubi. À 40 ans, le gardien de but reste le titulaire indiscutable dans les cages des Warriors. Son homologue ougandais, Denis Onyango (40 ans), a lui aussi démontré qu’il demeure un élément clé de son équipe. Absent lors de la défaite contre la Tunisie (3-1), il a retrouvé sa place de titulaire lors du match nul face à la Tanzanie (1-1).
Autre vétéran toujours incontournable, Mohamed El Shenawy. À 37 ans, le gardien égyptien conserve son statut de numéro un. Malgré l’élimination du Gabon, Bruno Ecuele Manga (37 ans) a également tenu son rang en défense centrale avec les Panthères.
Chez les Lions de la Teranga, Idrissa Gana Guèye (36 ans) a montré que, malgré le poids des années, il reste un élément essentiel du dispositif de Papé Thiaw. Toujours en course pour la qualification en huitièmes de finale, l’Angola s’appuie également sur l’expérience de son gardien Henriques Marques (39 ans) et de son capitaine Fredy Ribeiro (35 ans).
Capitaine et meneur de jeu, Youssef M’Changama (35 ans) demeure le leader technique des Comores. Meilleur buteur de la précédente édition en Côte d’Ivoire avec six réalisations, Emilio Nsue a certes perdu sa place de titulaire au sein du Nzalang Nacional, mais il est bien présent au Maroc, le numéro 10 sur le dos, prêt à saisir sa chance.
Par leur longévité, leur expérience et leur exemplarité, ces « papys » sont en train d’offrir une magnifique leçon à la jeune génération.
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