Sénégal : l’heure n’est plus à la division, mais au sursaut national (Par Moustapha BA)
Sauvons le Sénégal ! C’est un cri du cœur, un appel patriotique que je lance à nos dirigeants, à nos guides religieux, à nos intellectuels et à tous les citoyens qui portent ce pays dans leur âme.
Nous traversons un moment décisif. Dans l’ombre, certains agissent non pas pour l’amour du Sénégal, mais pour semer la discorde, casser des ponts, opposer des alliés, et affaiblir la cohésion nationale. Ces manœuvres ne servent pas le peuple : elles servent des ambitions personnelles.
Aujourd’hui, des chroniqueurs improvisés, des “spécialistes” de circonstance, des politiciens sans vision et des lobbies externes s’autorisent à parler au nom du peuple sénégalais. Mais ce peuple, lui, n’aspire ni au chaos, ni à la haine, ni à la confrontation.
Les Sénégalais veulent la stabilité, le travail, la paix sociale et le développement. Ce sont ces valeurs qui font la force de notre nation. Ceux qui jouent avec le feu de la division portent une lourde responsabilité devant l’Histoire.
Regardons autour de nous. En France, pays pourtant solidement institutionnalisé, l’instabilité politique a plongé la nation dans une crise de gouvernance.
En moins d’un an, trois Premiers ministres — Michel Barnier, François Bayrou et Sébastien Lecornu — ont été renversés ou contraints à démissionner à cause d’une Assemblée nationale fragmentée et de motions de censure à répétition.
Résultat : un pays paralysé, des réformes bloquées, une société divisée.
Quand la majorité parlementaire devient un instrument de blocage plutôt qu’un outil de gouvernance, la démocratie s’asphyxie.
L’exemple français doit nous alerter : sans consensus, aucun gouvernement ne peut durablement gouverner.
Ousmane Sonko conserve toute sa légitimité politique et sa place à l’Assemblée nationale. Mais soyons lucides : s’il décidait d’y siéger avec une majorité parlementaire acquise à sa cause, il pourrait rendre le pays ingouvernable.
Ce n’est pas ce que veulent les Sénégalais. L’instabilité ne profite à personne. Elle met en péril les réformes, la cohésion sociale et les espoirs d’une jeunesse déjà éprouvée.
Le véritable intérêt du Sénégal, c’est que ces deux amis, ce tandem porteur d’un grand projet national, travaillent ensemble, dans la complémentarité et la loyauté.
Les opposer, c’est fragiliser le socle même de notre stabilité politique.
Les unir, c’est donner au Sénégal une chance unique de se relever, d’innover et de bâtir un modèle africain de gouvernance apaisée.
Le moment est venu de se parler, de s’écouter et de dépasser les querelles d’ego.
Chefs religieux, sages, acteurs de la société civile — votre voix compte.
Hommes politiques — votre responsabilité est immense.
Citoyens — votre vigilance est notre dernier rempart.
Nous n’avons qu’un seul pays. Et ce pays s’appelle le Sénégal.
Préservons-le, unissons-le, aimons-le.
Avant qu’il ne soit trop tard.
Signé :
Moustapha BA
Président Aide International
Président d’honneur de l’ONG OCD International Fédéralitude-Suisse
« Moins de paroles, plus d’action. Le Sénégal a besoin d’acteurs, pas de spectateurs. »
Commentaires (8)
Le projet est plus important que leurs personnes et les ennemis internes suffisamment nombreux pour ne pas en rajouter. Le dr Diouf doit aussi être le prochain sur la liste : Diomaye, ne te trompe pas de camp. Dans l'autre, il n'y a que tes nouveaux amis dont le signe astrologique est cacatar !
Vive PASTEF !
On leur parle d unité nationale eux ils parlent de pastef
C’est dommage pour le Sénégal
Avec le pastef le Sénégal va tout droit à la catastrophe
Le peuple doit s unir en un seul homme pour bouter le pastef hors du pouvoir aux prochaines élections
Participer à la Discussion
Règles de la communauté :
💡 Astuce : Utilisez des emojis depuis votre téléphone ou le module emoji ci-dessous. Cliquez sur GIF pour ajouter un GIF animé. Collez un lien X/Twitter ou TikTok pour l'afficher automatiquement.