Affaire de la dette cachée : Thierno Bocoum fustige le « retournement » du FMI et réclame la transparence
Dans un ton critique et lucide, l’homme politique Thierno Bocoum s’est exprimé sur le revirement de position du Fonds Monétaire International (FMI) dans l’affaire de la dette cachée. Alors que l’institution était elle-même pointée du doigt pour sa complaisance et son aveuglement face aux dérives budgétaires passées, le FMI est aujourd’hui érigé en témoin crédible, appelé à conforter la version officielle sur l’état des finances publiques.
« Hier, le FMI était sur le banc des accusés. Aujourd’hui, il est brandi comme juge de la crédibilité nationale », dénonce Bocoum, rappelant que l’institution était accusée par les autorités actuelles de n’avoir rien vu d’une dette pourtant massive.
Ce retournement met en lumière, selon lui, une gestion opaque de la communication gouvernementale : « On nous parle de dette cachée, révélée, confirmée… mais jamais expliquée. »
Il s’interroge également sur le rapport du cabinet Forvis Mazars, mandaté pour auditer la dette : qu'a-t-il réellement révélé ? Et pourquoi persiste ce flou entre constats techniques et narration politique ?
Au cœur de son message : le peuple sénégalais, spectateur d’un dossier complexe, auquel on demande de croire sans voir, de s’indigner sans chiffres.
« La vérité des comptes reste en coulisses », conclut Thierno Bocoum, appelant à plus de transparence dans la gestion de la chose publique.
Commentaires (62)
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Il ne parlerait pas de transparence pour ce con le FMI devrait déclarer qu ' il n'y a pas de dette cachée et il est au ange
L'État du Sénégal accepte de faire des concessions au FMI sur les subventions.
Alors qui manipule qui
Il ouvre sa puante gueule chaque fois les criminels du défunt régime reçoivent une raclée.
A t il un travail ce mec ?
Comment Gagne t il sa vie ?
Un vrai IDIOT
Vraiment vous devez franchir un cap et traiter de sujets intéressants et utile pour les sénégalais.
Parler des avocats df Macky des délires des militants de l APR c'est pourquoi le porte parole du gouvernement ne vous a pas raté.
Travailler comme de vrais journalistes respectez la profession et arrêter de nous mener en bateau avec vos articles insipides
Est-ce qu’il y a, dans ce pays, des gens qui réfléchissent encore ? Je ne suis pas dans la provocation, c’est une vraie question que je me sens légitime de poser.
Dans cette histoire de dette cachée, il y a ceux qui accusent et ceux qui se défendent contre l’accusation. Chacun prétend avoir raison parce que chacun veut imposer son point de vue. Une démarche très simple peut nous apporter la vérité qui ne sera pas discutable.
Pour être endetté, il faut nécessairement avoir un prêteur. L’État du Sénégal connait tous ses bailleurs de fonds et peut tout à fait leur demander un état des lieux avec pièces justificatives. La dette est toujours traçable. Quand tous les bailleurs qui ont envie d’être remboursés se seront signalés, nous aurons des éléments factuels indiscutables et le débat sera clos. On dit bien, chez nous, « wérénté xouxàn téki toubèy » !
Votre récente prise de position sur le revirement du FMI dans l'affaire de la dette cachée au Sénégal mérite une réponse franche, car elle pue la mauvaise foi à plein nez. Vous vous érigez en chantre de la transparence, en dénonçant un Fonds Monétaire International passé du statut d'accusé à celui de juge infaillible, tout en pointant du doigt une "gestion opaque de la communication gouvernementale". Mais permettez-moi de vous le dire sans détour : vos mots sonnent creux, comme un écho distant des intérêts partisans qui vous animent bien plus que l'amour véritable pour ce pays que vous prétendez défendre.
Rappelons les faits, ces éléments concrets que vous feignez d'ignorer pour mieux entretenir le flou. Le FMI n'a pas "rien vu" par complaisance aveugle, comme vous le sous-entendez. Entre 2019 et 2024, sous l'administration précédente – celle que votre silence opportuniste semble excuser –, une dette d'environ 7 milliards de dollars a bel et bien été dissimulée, confirmée par la Cour des comptes en février 2025 et validée par le FMI lui-même. Cela a gonflé le ratio dette/PIB à 119 % fin 2024, bien au-delà des chiffres officiels bidouillés pour tromper les marchés et les partenaires internationaux. Résultat ? Suspension du programme de prêt de 1,9 milliard de dollars, révisions à la baisse des notes souveraines par Moody's et S&P, et une trésorerie nationale sous tension qui fragilise tout le pays. Le gouvernement actuel n'a pas "brandi" le FMI comme un bouclier ; il a initié des audits exhaustifs – par l'Inspection générale des finances, la Cour des comptes, et le cabinet indépendant Forvis Mazars – pour rétablir la vérité et débloquer ces fonds vitaux.
Et vous, Monsieur Bocoum ? Au lieu de saluer ces efforts constructifs, qui ont permis au Sénégal de tourner la page des soupçons en octobre 2025, avec une reprise imminente de la coopération FMI et des éloges de Julie Kozack elle-même ("Une dette était cachée, et ils l'ont révélée"), vous préférez semer le doute. Vous interrogez le rapport de Forvis Mazars comme si c'était un complot, sans jamais en citer un iota de substance. Vous parlez du peuple sénégalais comme d'un "spectateur" manipulé, mais c'est vous qui le traitez en idiot utile, en le bombardant de narratifs partisans sans chiffres à l'appui. Le flou que vous dénoncez ? Il n'est pas dans les "constats techniques vs narration politique", mais dans votre refus obstiné de reconnaître que ce gouvernement a osé affronter l'héritage toxique laissé par ses prédécesseurs, au risque de s'auto-dénoncer sur la scène internationale.
La vérité des comptes n'est plus "en coulisses", comme vous le déplorez poétiquement. Elle est publique : audits publiés, base de données centralisée sur la dette en cours de mise en place, contrôles budgétaires renforcés. Le FMI le confirme, les agences de notation l'observent, et le Sénégal avance vers un programme de réformes ambitieux pour restaurer sa soutenabilité budgétaire. Mais vous ? Vos critiques lucides d'hier sur la dette cachée – légitimes à l'époque – se muent aujourd'hui en attaques gratuites, comme si critiquer pour critiquer valait mieux que construire. C'est le signe patent que vous n'aimez pas le Sénégal, du moins pas son peuple uni face aux défis. Vous et vos pairs de l'opposition n'êtes que des vautours, planant au-dessus des ruines pour picorer les restes d'un scandale passé, indifférents aux plaies vives que cela rouvre. Vos intérêts ? Voter contre, harceler, diviser. Ceux du Sénégal ? Tourner la page, réformer, et enfin respirer.
Si vous voulez vraiment de la transparence, Monsieur Bocoum, commencez par la vôtre : cessez de jouer les martyrs de la vérité et rejoignez le combat pour des comptes publics exemplaires, sans calcul politicien. Le peuple sénégalais mérite mieux que vos jérémiades ; il mérite des patriotes, pas des opportunistes.
Cordialement,
Un Citoyen Sénégalais Engagé
Thierno Bocoum ne critique pas le FMI pour son retournement, d'après le texte, il critique plutôt le gouvernement dont son seul tord est d'avoir eu raison ./
D’un coup il est devenu méconnaissable on dirait un fou
_3 iéme mandat de Macky alors cédait bien écrit Nul a droit de plus de 2 mandats
_ l'histoire du jugement par continence de Sonko
Etc...
Toujours les memes idiots des étudiants cartouchards sauvés par des politiciens qui essaient de tromper le peuple .
Ce Thierno Bocoum est un pur exemple de l'élève étudiant ignare intellectuellement limité sans logique et absence de matière grise depuis son enfance
Des gens qui ne sont contents que lorsque la situation du pays se complique ou lorsque les dirigeants ont des difficultés.
Thierno ce n'est pas des difficultés du pays qui feront votre ascension politique. Le destin de chacun est déjà mentionné, rien ni personne ne pourra le changé. Votre manque de patriotisme se manifeste de jour en jour et c'est dommage que vous ne vous rendez pas compte. La preuve est que si demain on organise des élections, vous n'aurez même pas 0,0001%. Ce n'est pas par ce que vous n'êtes pas intelligent mais c'est votre destin. Par contre celui de Ousmane SONKO et de Bassirou D FAYE est de diriger et ils dirigeront que cela vous plaise ou pas. Ce ne sont pas vos minables postes, critiques et sans fondements scientifiques, économiques.... qui changeront la cours des choses.
À l’inverse, Macky Sall s’est toujours efforcé de poser les bonnes questions et d’adopter une approche stratégique, ce qui explique les avancées visibles aujourd’hui dans plusieurs domaines au Sénégal.
Quant aux accusations de « dettes cachées », elles semblent davantage relever d’une tentative de ternir son image que d’une analyse objective de la situation économique.
Il serait donc plus constructif que le nouveau gouvernement prenne l’initiative d’élaborer un livre blanc retraçant de manière transparente l’ensemble du processus d’endettement et de financement durant la période précédente.
Un tel document permettrait non seulement d’éclairer l’opinion publique, mais aussi de renforcer la crédibilité de l’État.
Et si des irrégularités ou malversations venaient à être avérées, il appartiendrait alors à la justice d’en tirer toutes les conséquences, dans le respect de la vérité et de l’équité.
Je ne suis ni pastéfien, ni partisan de Diomaye-Sonko. Pour autant, la démarche de monsieur Bocoum commence à m’agacer. Je ne crois pas qu’elle soit d’une utilité absolue pour la nation sénégalaise, je la crois uniquement fondée sur une envie de positionnement opportuniste dans une opposition quasi-vide de leader charismatique et compétent. Au Sénégal une des premières priorités est, selon moi, un triptyque santé-sécurité-éducation autour des enfants. Ce domaine, vous ne pouvez pas le nier, est tout simplement négligé pour ne pas dire inconsidéré. Monsieur Bocoum ne peut pas être insensible au combat qui mérite d’être porté pour que la situation bouge puisque directement touché dans sa chair. Je ne l’ai jamais entendu se prononcer sur la cause qu’il est légitime à défendre. Je n’entrerai pas dans les détails parce qu’il faut rester dans une certaine mesure de respect et d’humanisme.
On l’entend sur tout et rien mais nullement dans les vrais essentiels. Notre pays est à un stade où nous n’avons plus besoin de bruits improductifs. Ce dont nous avons besoin, c’est de l’utilité, de l’efficacité et de l’efficience. Monsieur Bocoum, à votre âge, vous avez encore une chance de pouvoir être utile mais cela ne durera pas toute votre vie. Vous avez été longtemps aux côtés d’un homme et sans doute vous avez appris de lui. Mais, si vous analysez sa fin de parcours politique, vous verrez que le chemin que vous voulez emprunter ne vous mènera que vers un cimetière des rebus politiques de ce pays.
Evitons de donner vitrine aux comedians, des gens sans base politique.
Le Senegal est en marche. Le train a quitte la gare.
Il faut nettoyer la societe avant de construire.
Les mauvaises habitudes doivent disparaitre.
Pots de vin,laxisme,paresse, calomnie,attaques personnelles sont des maux qui retardent la societe.
Refusons l'enfantiillage que d'anciens politicians avec l'age de la retraite s'adonne tout Le temps.
Cultivons ensemble Le Senegal pour Demain
Merci
Tout le monde constate qu’un système de PROXY a été mise en place ( des journalistes ,des chroniqueurs , des hommes politiques de second rang , des commentateurs des articles internet..) pour s’attaquer au régime actuel manipuler, désinformer.
L’état doit enquêter sur ces PROXY pour connaître leurs maîtres ( ils travaillent pour qui? Et à quel prix) ,le mode de financement de ce système.
L’OFNAC devra également enquêter sur le train de vie des politiciens chômeurs ( enrichissement illicites), leurs villas ( comment ont t’ils acquis les terrains ? )
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