Jetée en prison par son époux pour une histoire de ventilateur : La décision du juge contre la dame Y. Fall
L'incarcération de Y. Fall, domiciliée à Keur Birima (commune Notto Diobass), avait suscité de vives polémiques. Beaucoup de gens peuvent pousser un œuf de soulagement, puisque cette femme est libérée par le juge du tribunal d’instance de Thiès. Poursuivie pour coups et blessures volontaires, Y. Fall est jugée, ce lundi.
A la barre du tribunal d’instance de Thiès, elle a avoué les faits avant de revenir sur les raisons. La voix pleurante, Y. Fall a déclaré que quand elle a acheté un ventilateur pour protéger leur enfant de 3 ans contre la forte chaleur, son époux K. Diagne est venu le débrancher, tout en lui sommant de faire sortir cet appareil de leur domicile conjugal. Et pour éviter des problèmes, la femme a pris le ventilateur pour aller le garder chez sa mère.
Y. Fall a fait savoir que quelques jours après, alors qu'elle trouvait la chaleur insupportable, elle était retournée récupérer le ventilateur pour le brancher à nouveau dans sa chambre. Ce que le mari n'avait pas toujours pu accepter. Voulant à nouveau débrancher cet appareil pour le jeter dehors, la femme s'est opposée à cela. Ce qui a provoqué une bagarre entre eux. Y. Fall a ensuite révélé que son mari lui a roué de coups de poings et c'est dans ces circonstances qu'elle a pris le ventilateur pour lui porter un coup à la tête. "Je n'avais pas l'intention de le blesser. J'ai agi de la sorte pour me défendre", a confié Y. Fall.
Quant au mari K. Diagne, il a déclaré avoir interdit sa femme de brancher son ventilateur dans la maison parce que celle-ci lui avait refusé l'utilisation d'un téléviseur que son frère lui avait acheté. Avec des blessures à la tête et au bras, K. Diagne a dénoncé que son épouse lui manquait de respect.
Estimant les faits constants, le procureur de la République a requis l’application de la loi. Au terme des débats d'audience, le juge a déclaré Y. Fall, coupable de CBV et l'a condamnée à 20 000 FCFA d'amende avec sursis.
Commentaires (12)
Protégeons nos braves dames. Elles sont victimes de privations de toutes sortes et de la barbarie des hommes
C’est du sexisme inconcevable. La dame est en état de légitime défense mais on la condamne quand même. C’est du n’importe quoi. Un ignare de procureur.
Changez votre éditeur . Lire un tel article est extrêmement pénible .
Par ailleurs bon courage aux époux… surtout à la dame.
Woyofal bi cest trop
Il faut savoir prendre de la hauteur. Ce gars est un peu puéril. S’il ne veut plus de la dame il n’a qu'à divorcer mais s’accrocher à des menus faits pour amener sa femme en justice au grand dam de leur enfant de 3 ans c’est vraiment vil.
La misère règne au Sénégal et le pauvre citoyen se bat pour survivre
Ndeysane c'est à cause peut-être du coût de l'électricité que le mari conjoncturé ne veut pas brancher le ventilo.
Ce n'est pas le coût de l'électricité qui explique le refus du mari. Prenez le temps de bien lire l'article avant de commenter.
Avec celà on nous tympanise avec magistrats assermentès nous avons les juges les plus corrompus et idiots
La dame doit retourner chez ses parents, elle a affaire à un mec sadique, il n'a même pas pitié de son enfant qui souffre de la chaleur. La prochaine fois, tu sortiras de sa maison sur un brancard.
Son mari lui a roué de coups de poings!!! OUPS !!!! en plus : coups de poing sans "s"
Franchement ces gougnafiers !!!
Yalla bou seuy bi tass rek. Amine
que signifie "un œuf de soulagement "
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