Le Parti socialiste dénonce une dérive autoritaire du régime PASTEF
Le Parti socialiste (PS), par la voix de son porte-parole Abdoulaye Wilane, a élevé « une voix ferme et solennelle » pour dénoncer ce qu’il qualifie de « pente glissante de l'autoritarisme sur laquelle le régime PASTEF engage notre pays ». Selon le communiqué rendu public, cette situation constitue « une offense grave à l’idéal démocratique sénégalais ».
Le PS s’inquiète d’« une multiplication inquiétante d’arrestations arbitraires et de manœuvres d’intimidation ciblant les voix dissonantes », qu’il considère comme les signes avant-coureurs d’une régression des libertés publiques.
Le parti cite notamment « l’incarcération de Mme Maimouna Ndour Faye, directrice de la chaîne 7TV, et de M. Babacar Fall, directeur de l’information de la RFM, ainsi que certains de leurs techniciens pour le simple fait d’avoir diffusé une interview ».
Il évoque également « les poursuites engagées contre les analystes Badara Gadiaga et Abdou Nguer, dont le seul crime est d’avoir exercé leur esprit critique », y voyant une « logique de répression de la pensée ».
Le PS estime que lorsque « le Premier ministre, M. Ousmane Sonko, professe publiquement sa volonté d’effacer ses opposants », ces propos « ne relèvent plus de la simple outrance oratoire », mais constituent « une menace décomplexée contre le pluralisme, pilier fondamental de notre pacte républicain ».
Le communiqué poursuit en « condamnant avec la plus grande vigueur cette instrumentalisation scandaleuse de l’appareil judiciaire à des fins de persécution politique » ainsi que « cette traque des opinions dissidentes et cette obsession vengeresse qui avilissent la fonction gouvernementale ».
« Un gouvernement fort, assuré de sa légitimité, n’a pas pour vocation de réduire ses détracteurs au silence, mais de les convaincre par la pertinence de son action et la robustesse de ses réalisations », insiste le parti.
Le texte met également en avant les préoccupations réelles des Sénégalais, que le PS juge ignorées par le pouvoir en place : « L’insoutenable cherté de la vie », « la flambée continue du coût de l’électricité », « le prix prohibitif des carburants » et « une pression fiscale étouffante » qui, selon lui, « asphyxie le pouvoir d’achat des familles et l’activité des petites entreprises ».
« Tandis que les Sénégalais s’épuisent à compter leurs francs pour subsister, le pouvoir, lui, ne semble compter que ses adversaires pour mieux les museler », fustige le communiqué.
Le PS « en appelle urgemment au retour de la raison d’État, à la mesure et à l’esprit républicain ». Il rappelle que « la liberté d’expression n’est pas une concession ; elle est un droit inaliénable, le soubassement même de notre édifice démocratique ».
« Le Sénégal mérite infiniment mieux que la politique de la peur », avant de réaffirmer sa détermination à « demeurer inébranlable dans la défense de la République, des libertés et de la dignité incompressible du peuple sénégalais », estime le PS.
Commentaires (4)
Les chiens aboient la caravane passe , vous qui avez assassine plus de 80 morts , emprisonne plus de 1000 personnes vous etes mal places pour dire quoi que ca soit , la ferme way !
le ps existe encore lol
PS....Ce parti existe toujours??🤔
Non ce parti n'existe plus. Il a été dissout par le peuple sénégalais. A l'image de rewmi il ne peux même pas avoir 1% des suffrages.
PS éclaté actuellement au tribunal. Les gens 40 ans du Passé et du Passé jusqu'en 2000.
Hypocrite baxoul. Li ngeine di wakh yeup guemoleine ko. Sinon diamonoy macky sall di ngeine ko wakh.
Tiens, elle s'est réveillée de sa longue hibernation l'ours de Louga
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