Selon Rewmi Quotidien, la dame Ndèye Fatou Ndiaye a soutenu que le promoteur immobilier lui avait vendu un terrain
Depuis l’installation du nouveau gouvernement, le Sénégal a mobilisé plus de 10 200 milliards F CFA, dont plus de 6 000 milliards ont été consacrés au remboursement de la dette, selon l’économiste Mor Gassama, invité de l’émission "Seneweb Éco", ce dimanche 24 août.
Des chiffres préoccupants selon Abdoulaye Wilane
Le ministère des Finances et du Budget du Sénégal a publié le rapport trimestriel d’exécution budgétaire pour le deuxième trimestre 2025, offrant un aperçu détaillé de la gestion des finances publiques à mi-parcours de l’année. Dans un contexte économique mondial marqué par un ralentissement aux États-Unis, un rebond en Zone euro et un dynamisme des économies émergentes, notamment la Chine, le Sénégal affiche des résultats encourageants, portés par une croissance robuste du PIB réel de 12,1 % au premier trimestre, principalement grâce à l’exploitation des hydrocarbures.
Le Sénégal fait face à une crise financière marquée par des déficits budgétaires persistants et un endettement galopant, avec un service de la dette de plus en plus lourd et des besoins annuels dépassant 5 000 milliards FCFA (2025–2028), selon Pr Amath Ndiaye, économiste à la FASEG-UCAD.
Face à une dette publique record et un déficit budgétaire préoccupant, le Sénégal s’engage dans un programme de réformes pour tenter de rétablir ses équilibres macroéconomiques.
Le Plan de Redressement Économique et Social (PRES) 2025–2028, dévoilé par le gouvernement sénégalais, ambitionne de mobiliser 6 400 milliards FCFA sur quatre ans via la rationalisation des dépenses, le recyclage d’actifs publics, la fiscalité et des financements endogènes. Cependant, selon Pr Amath Ndiaye, économiste à la FASEG-USEG, cette enveloppe reste largement insuffisante face aux besoins réels. Une estimation synthétique révèle un besoin total de 22 480 milliards FCFA sur la période, incluant 5 715 milliards FCFA en 2025 (déficit budgétaire + amortissement + OPEX), 2 925 milliards FCFA de déficits cumulés (2026–2028), et 13 840 milliards FCFA d’amortissement de la dette publique (probablement sous-estimé selon les données du BSDP 2024).
Exonérations fiscales, suppression des subventions énergétiques…: Le FMI préconise des réformes « audacieuses et crédibles »
Le Plan de relance économique et social (PRES) du Sénégal, baptisé « Jubbanti Koom », vise à réduire le déficit budgétaire de 12 % du PIB en 2024 à 3 % d’ici 2027, tout en s’appuyant sur trois piliers
Dans un contexte économique marqué par un déficit budgétaire de 14 % du PIB et une dette publique atteignant 119 % en 2024, le Sénégal s’engage dans un plan de redressement économique et social ambitieux, « Jubbanti Koom ».
Face à un marasme financier persistant avec des signaux au rouge (déficit budgétaire de plus de 12% et endettement de 119%du Pib), l’État scrute de nouvelles niches fiscales.
Impacté par le déficit budgétaire, le secteur privé du BTP a enregistré 10 000 pertes d’emplois.
Selon l’économiste Pr Amath Ndiaye de la FASEG-UCAD, la dette publique sénégalaise, bien que ne plaçant pas le pays comme le plus endetté d’Afrique, suscite une vive inquiétude. Avec un ratio dette/PIB de 119 % en 2024, « ce niveau dépasse très largement les seuils de prudence admis dans les pays en développement : 60 % selon le FMI et 70 % selon les critères UEMOA », alerte l’expert. Seuls le Ghana, le Soudan ou l’Érythrée affichent des ratios supérieurs, reflétant une accumulation rapide liée à des « déficits jumeaux (budgétaire et courant) et d’accès limité aux financements concessionnels ».
Le rapport de la Cour des Comptes sur l’état des finances publiques de 2019 à 2024 continue d’alimenter les débats. Celui-ci met en lumière des ‘’manquements graves’’ notamment une falsification des chiffres réels de la dette et du déficit budgétaire estimés respectivement à des ratios de 99% et 12% du PIB.
La Cour des comptes a sorti un rapport accablant sur la gestion du régime du président Macky Sall, entre 2019 et 2024. Le rapport pointe des pratiques nébuleuses allant de prêts de centaines de milliards non déclarés à de faux chiffres sur la dette et le déficit budgétaire, en passant par des irrégularités comme de l’argent public à coups de milliards qui transitent dans des comptes personnels.
Réduire le déficit budgétaire de 11,6 % du PIB en 2024 à 7,08 % du PIB en 2025, un taux de croissance de 8,8 %, un taux d’inflation de 1,9 % du PIB…
«La loi de finances initiale pour 2025 propose une réduction importante du déficit budgétaire avec une amélioration de près de 4,5 points de Pib par rapport à la loi de finances rectificative de 2024.
Financer l’économie en bonne partie avec les ressources internes est possible, mais attention à une asphyxie de l’économie.
L'ancien président sénégalais, Macky Sall, a rejeté les conclusions d'un audit selon lesquelles son administration avait sous-estimé la dette publique et le déficit budgétaire.
Même si le COUD traîne un déficit budgétaire de 10 milliards qui peut impacter considérablement la prise en charge des étudiants, l'Intersyndicale des travailleurs tient à rassurer les pensionnaires en ce qui concerne l'ouverture du campus social à la date du 19 octobre 2024.
L'ouverture du campus social de l'université Cheikh Anta Diop de Dakar, prévue le 19 octobre prochain, risque-t-elle d'être compromise ? Selon la Rfm, l'intersyndicale des travailleurs du Centre des Oeuvres Universitaires de Dakar (COUD) s'y opposent farouchement. Ces derniers affirment que rien n'est prêt pour accueillir les 100.000 étudiants.