Passage sous scanner d’un pouvoir africain
il y a 2 ans
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Passage sous scanner d’un pouvoir africain
Lors de sa visite à Touba, dimanche, Wade a clamé son amour pour la ville sainte, affirmant que s’il était réélu en 2012, il y aurait fait davantage de réalisations. Le Quotidien a fouillé dans les archives pour dépoussiérer un acte qui, de l’avis du journal, trahit le peu de considération que l’ancien chef de l’État aurait pour la cité religieuse. Le journal rembobine : pour financer le Fesman, organisé par sa fille Sindjély,
Abdoulaye Wade était hier chez Coumba Gawlo Seck pour lui présenter ses condoléances suite au décès de son père, Laye Bamba Seck. Occasion saisie par l’ancien chef de l’État et la chanteuse pour réaffirmer leur affection mutuelle.
À son accession au pouvoir, le Président Macky Sall a payé 36,5 milliards de francs CFA dus à certains prestataires du Fesman dont l’organisation était confiée à la fille de l’ancien président Abdoulaye Wade, Sindjély Wade. Libération, qui donne l’information dans son édition de ce vendredi, précise que ceci est l’aboutissement de plusieurs contentieux hérités par l’actuel régime de l’ancien.
Suspendu pour trois mois, Me El Hadji Diouf garde toujours sa verve et son indépendance d'esprit. Il dit n'avoir aucunement senti la solidarité du Barreau et que l'affaire Hissène Habré lui a valu beaucoup d'animosités, d'adversités, de coups. “On a saccagé mon bureau, on a voulu incendier ma maison, on m'a agressé au palais de justice...”, déplore-t-il dans un entretien avec “La Tribune”.
"Ce 23 mars prochain, Karim Wade a été déclaré coupable d'enrichissement illicite par la Cour de répression de l'enrichissement illicite, présidée par Henry Grégoire Diop. Suivant presque le réquisitoire du Procureur spécial, Cheikh Tidiane Mara, qui avait requis 7 ans de prison ferme avec une amende de 250 milliards de francs CFA, la Cour l'a condamné à 6 ans de prison ferme et une amende de 130 milliards. Placé sous mandat de dépôt depuis le 17 avril 2013, il lui reste plus de trois ans à purger.
L’affaire avait fait grand bruit après sa révélation par l’hebdomadaire « La Gazette ». Le journal, dirigé alors par Abdou Latif Coulibaly, aujourd’hui ministre, avait révélé que Me Abdoulaye Wade, alors Président de la République, avait acheté auprès de Cheikh Amadou Amar, un Sénégalais établi au Gabon, un terrain sis à Yoff, à hauteur de 1,2 milliard de francs Cfa. La Présidence répliquait, en indiquant que Me Abdoulaye Wade avait puisé de ses propres deniers pour ce faire.
Dans sa livraison du mercredi 6 février 2014, le journal « Le Quotidien » a fait état d’une décision du Président de la République, prise sur lui de ranger le lourd dossier du Fesman. Il ne souhaiterait pas, selon le même quotidien, s’encombrer de la fille de son prédécesseur après le frère.
Video. Kouthia Et Les Pleurs De Sindiély Wade, Regardez!
Abdoulaye Wade ne compte pas chômer. L’ancien président de la République qui vit actuellement à Versailles en France a ouvert un cabinet d’affaires. Une structure de gestion de son patrimoine dénommé Wade Office et qui compte huiler ses caisses par entre autres les 35% de recettes du Monument de la Renaissance africaine auquel il s’était réservé la propriété intellectuelle et dont le coût jugé exorbitant avait suscité un tollé.
Toutes les pistes montrent qu’un deal a été monté au plus haut niveau entre l’ancien Président de la République du Sénégal, Me Abdoulaye Wade et son successeur Macky Sall, pour que les enfants du premier nommé ne soient nullement inquiétés, après sa défaite du 25 mars 2012. Des négociations sous la caution du Président de la République de Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara et celle du Roi du Maroc, Mohammed VI avaient été menées entre Macky Sall et son prédécesseur, Me Abdoulaye Wade. Pour que Karim et Sindièly Wade, quelles que soient les charges qui pourraient peser contre eux par rapport à leur gestion des deniers publics, ne soient envoyés en prison. Seulement, une nouvelle donne pouvant mettre ce deal en cause entre Macky Sall et Me Abdoulaye Wade, est apparue. Au fur et à mesure que le dossier sur la traque des biens mal acquis avance, de lourdes charges pèsent contre les enfants de Me Abdoulaye Wade. De quoi pousser le Président Macky Sall à le lui signifier.
Le 25 février 2003, le journal Le Quotidien titrait à la «Une» de son édition n° 002 : «Réorganisation de la présidence de la République : Les Wade prennent tous les pouvoirs.» Karim Wade nous appela, pour nous encourager du lancement d’un journal qui promet une bonne tenue mais il ne manqua pas d’en profiter pour démentir l’information d’avoir été nommé Conseiller spécial de son père Abdoulaye Wade, président de la République.
Calmement et discrètement, l’enquête de l’Ige sur le Monument de la Renaissance fait son bonhomme de chemin. Après l’architecte Pierre Goudiaby Atépa, le financier Mbackiou Faye et l’entrepreneur coréen ont été cuisinés. En attendant le grand artisan, Wade et sa fille Sindjély, présidente de la Fondation du Monument ?
Au moment où son frère, Karim Wade, à maille à partir avec la justice sénégalaise dans le cadre de l’affaire sur l’enrichissement illicite d’anciens dignitaires de l’ex-régime, les regards se tournent dans le même temps vers la fille unique des Wade. On se souvient qu’à l’époque, son cas avait été agité dans le cadre de la gestion jugée nébuleuse du Fesman. L’inspection générale d’Etat était même très avancée sur le dossier du Fesman où Sindjely est impliquée. Qu’en est-il aujourd’hui ?
On croyait révolue l’ère des prix décernés à la gloire du Président Abdoulaye Wade par d’obscures organisations panafricaines basées en Occident, et payés au prix fort par le récipiendaire. La cérémonie à laquelle la communauté africaine à Paris a pris part dimanche dernier, entièrement financée par le Président Abdoulaye Wade, révèle que l’ancien chef de l’Etat du Sénégal, même à la retraite, tient encore à être fêté. De nombreux responsables de son parti et de son régime déchu se sont pressés à Paris, tous frais payés par le récipiendaire. Le sacre semble avoir, pour le Président Wade, plus de goût sucré que tous ces prix auxquels Wade avait été soumis durant son règne de 12 ans à la tête du Sénégal. C’est comme si ce prix était un alibi, un faire-valoir ou une rampe pour rebondir ou que la distinction montrait à la face du monde que les Sénégalais devaient regretter leur choix du 25 mars 2012, par lequel ils ont congédié le Président Abdoulaye Wade.
A Versailles, l’ancien chef de l’Etat revit. Après une perte de pouvoir difficile, Abdoulaye Wade retrouve le cours normal de sa vie : Entre lectures, audiences, visites à Paris, son quotidien n’est plus tristounet. Le téléphone sonne chez les Wade. C’est Samuel Sarr au bout du fil. L’ancien conseiller financier de l’opposant Abdoulaye Wade et qui deviendra ministre d’Etat en charge de l’Energie, fait partie des personnes les plus assidues avec le Président Wade au téléphone.
L’Ige débute l’audit de l’Anoci, son rapport sur le Fesman transmis à la Justice, derniers réglages avant la bataille de Paris Les Wade – particulièrement Karim et Sindjély, les enfants du prédécesseur de l’actuel Président de la République – ont du souci à se faire, relativement aux comptes qu’ils devront rendre de leurs gestions de deniers publics, lors de leur passage aux commandes d’entités publiques.
Les audits soulevés par les nouvelles autorités risquent de dégénérer en un grand bluff. Neuf personnalités parmi lesquelles Souleymane Ndéné Ndiaye, Ousmane Masseck Ndiaye, Sindjély Wade, Madické Niang… ne seront pas auditées. Cette décision fait suite aux instructions du procureur de la République, Ousmane Diagne.
Depuis la perte du pouvoir par son père, Abdoulaye Wade, Sindjely Wade se fait rare. On l’avait quitté durant l’entre-deux tours de l’élection présidentielle, essayant de battre campagne à sa manière pour son ex-Président de père. Depuis, la fille de Wade se fait discrète (encore qu’elle l’a toujours été) et n’apparait nulle part à Dakar.
La tête de liste de la coalition des alliés du peuple, Demba Dia, décrie la gestion du Fesman. Pour lui, pas de doute, le festival mondial des arts nègres piloté par a fille du président Sindjély Wade, a été une nébuleuse.
