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Genre: De Semenya à Thomas, ces sportives qui ont changé les règles

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La décision prise par World athletics jeudi d'exclure les athlètes transgenres de la catégorie féminine et de durcir son règlement pour les athlètes intersexes devrait pénaliser plusieurs d'entre elles. Avant cela, d'autres sportives se sont retrouvées, malgré elles, au cœur d'interrogations liées à leurs caractéristiques de genre.
. Caster Semenya, symbole malheureux de l'hyperandrogénie
Double championne olympique (2012, 2016) et triple championne du monde du 800 m, la Sud-Africaine Caster Semenya a soulevé de nombreuses interrogations autour de son hyperandrogénie, qui provoque une hausse de son niveau de testostérone. Après une victoire polémique lors des Championnats du monde 2009, l'IAAF (ex-World athletics) instaure deux ans plus tard, pour la première fois, un règlement avec un seuil de testostérone de 10 nanomole/litre de sang. Semenya continue de concourir en suivant un traitement qu'elle dénoncera plus tard. Un règlement suspendu par le Tribunal arbitral du sport (TAS) en 2015, qui donne deux ans à World athletics pour revoir sa copie. En 2018, l'instance internationale oblige cette fois les athlètes à faire baisser leur taux de testostérone sous les 5 nanomoles/l de sang pendant six mois pour participer aux épreuves internationale du 400 m au mile (1.610 m), s'appuyant sur une étude scientifique. Une décision interprétée en Afrique du Sud comme un moyen de "ralentir" Semenya. Cette dernière, qui a depuis refusé tout traitement, ne pourra d'ailleurs défendre son titre du 800 m à Doha l'année suivante et demandera justice devant le TAS, sans succès.
. Laurel Hubbard, une pionnière aux Jeux
En août 2021, à Tokyo, l'haltérophile néo-zélandaise Laurel Hubbard, alors âgée de 43 ans, marque l'histoire en devenant la première femme ouvertement transgenre à prendre part à une épreuve olympique. La sportive répond à l'époque aux critères de qualification pour les JO, qui exigent que son taux de testostérone soit maintenu en dessous de 10 nmol par litre pendant au moins 12 mois. Une participation validée mais aussi critiquée. Par la suite, le CIO renonce fin 2021 à établir des directives uniformes quant aux critères de participation des sportifs intersexes et transgenres, laissant la main aux fédérations internationales.
. Lia Thomas, la nageuse qui fait des vagues
Février 2022. La fédération américaine de natation, USA Swimming, choisit de revoir ses règles de participation pour les sportifs transgenres et de limiter la concentration de testostérone à moins de 5 nmol/l pendant une période d’au moins 36 mois pour concourir au niveau élite. La raison? Les polémiques entourant les performances de la nageuse Lia Thomas en championnat universitaire. Cette dernière, née de sexe masculin et ayant entamé sa transition en 2019, serait selon ses détracteurs avantagée physiologiquement. A peine un mois après, elle remporte la finale du 500 yards nage libre féminine. Une victoire historique, possible après que la NCAA, qui régit le sport universitaire, a refusé d’appliquer les nouvelles règles de la fédération américaine. En juin 2022, la fédération internationale de natation (Fina), a annoncé souhaiter créer une catégorie ouverte pour les sportifs transgenres. Mais a limité l'accès de ses catégories féminines aux nageuses "devenues femmes avant la puberté".
. Avec Emily Bridges, le cyclisme dans le flou
Initialement autorisée à participer aux Championnats nationaux d'omnium, après avoir respecté les règles de la Fédération britannique de cyclisme, Emily Bridges est finalement contrainte en mars 2022 à renoncer sur décision de l'Union cycliste internationale (UCI) qui considère qu'elle n'est pas encore éligible. Une semaine plus tard, British Cycling décide de suspendre son règlement concernant la participation aux compétitions des athlètes transgenres et non-binaires. Une politique "toujours en révision", a indiqué en novembre 2022 la fédération.
. Hannah Mouncey bouge les règles du foot australien
Ancienne joueuse de l'équipe nationale masculine de handball, Hannah Mouncey est interdite en 2017, par la Fédération de football australien (AFL), de participer à la draft de la Ligue féminine semi-professionnelle de la discipline (AFLW). La Fédération admet cependant que la sportive "a pris part à un processus qui va contribuer (...) au développement des politiques et procédures vis-à-vis des transgenres". La joueuse sera autorisée à prendre part au championnat en février 2018.
Auteur: AFP
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Comments

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    il y a 2 ans

    Aywa ! onnous didtille doucement ces bizarreries humaines pour les faire accepter par les populations ! Et voilà oû l approche 'genre' va nous mener ! Ni homme ni femme !

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    Nay leer il y a 2 ans

    Cheikh Omar diagne a dit la verite en question du genre Macky sall degage!

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    quoi faire il y a 2 ans

    Quand on (nous) dit que dieu a fait l'homme et la femme ... alors qui a fait-il ces personnes-là? Ils/elles naissent comment ça leur organes génitaux ni sont ni masculins et ni féminins ou ils ont les deux sexes, l'un à coté de l'autre ... et pas la paine de parler de questions hormonales!! Donc, faut-il les tuer à la naissance ou atteindre qu'ils/elles soient majeurs pour les mettre en prison? On attend une prise de position des religieux en particulier ...

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    reply_author il y a 2 ans

    Ce dire chat n'est pas être un chat...laissons ces délires à d'autres.

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    gorsi il y a 2 ans

    ni male ni femelle organisè votre propre competition c est ça la libertè aussi. Vous verez qui va vous suivre dans ces conneries

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    reply_author il y a 2 ans

    au moins ils et elles assument leurs choix librement; alors ke chacun gere son ku au lieu de passer sa minable vie à gerer celle des autres ; wasalam 

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