Blaise Compaoré ne sera pas présent au procès de l'assassinat de Thomas Sankara, qui s'ouvre lundi 11 octobre devant le tribunal militaire de Ouagadougou. L'ancien président, exilé à Abidjan, est le principal accusé qui sera jugé pour l'assassinat en 1987 du capitaine révolutionnaire.
« On ne nous a jamais rien notifié, déplore Me Pierre-Olivier Sur, l'un des avocats français de Blaise Compaoré. Il n’a jamais été convoqué à un interrogatoire. Au total, nous n’avons pas eu accès au dossier. Comment préparer sérieusement un procès qui s’annoncerait médiatisé et même historique, sans avoir eu accès au dossier ? C’est impossible en termes de droit de la défense. C’est pour cela qu’il n’est pas question pour nous d’y aller de façon fantoche. »
Blaise Compaoré, 70 ans, vit en exil en Côte d'Ivoire où il a obtenu la nationalité ivoirienne. L'ex-président burkinabè fait partie des principaux accusés qui seront jugés pour l'assassinat en 1987 de Thomas Sankara. Il avait pris le pouvoir lors du putsch de 1987 et s'y est maintenu pendant 27 ans avant d'être renversé à la suite d'une insurrection populaire en 2014.
Autre accusé, le général Gilbert Diendéré, 61 ans, un des principaux chefs de l'armée lors du putsch de 1987. Devenu ensuite chef d'état-major particulier du président Compaoré, le général Diendéré purge déjà au Burkina une peine de 20 ans de prison pour une tentative de coup d'État en 2015. Tous deux sont accusés de « complicité d'assassinats », « recel de cadavres » et « d'attentat à la sûreté de l'État ».
« Envisager la paix des braves pour préparer un retour du président Blaise Compaoré »
« En revanche, poursuit Me Pierre-Olivier Sur, nous sommes prêts, moi le premier, à me rendre à Ouagadougou pour rencontrer le président de la République afin d’envisager la paix des braves pour préparer un retour du président Blaise Compaoré sur place et de sa famille afin de montrer une image forte d’unité nationale pour lutter contre le terrorisme et le risque de désintégration auquel nous assistions en ce moment. »
Arrivé au pouvoir par un coup d'État en 1983, Thomas Sankara a été tué le 15 octobre 1987 avec douze de ses compagnons par un commando lors d'une réunion au siège du Conseil national de la révolution (CNR) à Ouagadougou. Il avait 37 ans.
Auteur: RFI
Comments
Il sait ce qui l'attend. C'est un lache et il restera eternellement lache, un moins que rien et il n'a rien d'attrayant politiquement ou humainement. He is a vampire. Mais tu n'echapperas pas au jugement dernier. Ce monde ci-bas est ephemere. Tot ou tard, tu rencontreras Sankara dans l'au dela, toi et tes complices qui l'ont tue et vous expliquerez pourquoi cet acte odieux en Octobre 1987, qui a coute la vie a notre cher fils d'Afrique Sankara.
Le fait d'avoir cédé à la demande insensée des députés d'alors pour donner des passeports diplomatiques à leurs épouses a ouvert la porte à toutes les dérives. Et cela risque de décridibiliser davantage le passeport
il est gravement malade raison pour la quelle il ne va pas se rendre au proces
Le fait d'avoir cédé à la demande insensée des députés d'alors pour donner des passeports diplomatiques à leurs épouses a ouvert la porte à toutes les dérives. Et cela risque de décridibiliser davantage le passeport
Son état de santé ne devrait pas dispenser l'acteur de participer à l'écriture de l'histoire. c'est important, c'est un des pro destabilisateur de la sous région . il avait pacifier le burkina en échange du bordel chez les voisins.Il devrait oser affronter l'histoire au lieu de devenir subitement aphone.
Le fait d'avoir cédé à la demande insensée des députés d'alors pour donner des passeports diplomatiques à leurs épouses a ouvert la porte à toutes les dérives. Et cela risque de décridibiliser davantage le passeport
Ah les hommes politiques quand il faut rendre compte ils sont malades. Blaise que ça soit dans cette vie ou dans l'autre tu rendras des comptes.
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C'est tres dommage
Le fait d'avoir cédé à la demande insensée des députés d'alors pour donner des passeports diplomatiques à leurs épouses a ouvert la porte à toutes les dérives. Et cela risque de décridibiliser davantage le passeport
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