Calendar icon
Thursday 15 May, 2025
Weather icon
á Dakar
Close icon
Se connecter

Entrepreneuriat des femmes et jeunes Sénégalais : La DER/FJ dresse le bilan de ses quatre ans d’activités

image

La Délégation générale à l’entrepreneuriat rapide des femmes et des jeunes (DER/FJ) tire un bilan « positif et satisfaisant » après 04 ans (8 mars 2018 - 8 mars 2022) d’activités au profit des femmes et des jeunes Sénégalais porteurs de projets. L’annonce a été faite par son Délégué général, Papa Amadou Sarr. Il animait une conférence de presse tenue, ce mardi 8 mars 2022, au siège de l’institution à Dakar, pour restituer les quatre années de réalisation.Plus de 200 000 bénéficiaires pour une enveloppe de plus de 80 milliardsIl s’agit ici, de quatre années d’entrepreneuriat au service des femmes et des jeunes du Sénégal, quatre années d’innovation, de recherche en développement, de co-création, de partenariat, de mobilisation de ressources, de financement sur le terrain. Bref, quatre ans à « changer des vies » sur l’ensemble du territoire national. En effet, selon lui, de 2018 à nos jours, la DER/FJ a financé plus de 200 000 femmes et jeunes sénégalais porteurs de projets, du plus petit crédit au financement structuré qui va jusqu’à 300 millions de francs Cfa.« Le Pari de la territorialisation et de l’inclusion est gagné »A en croire Papa Amadou Sarr, la DER/FJ a pu, au cours de ces quatre années, gagner le pari de la territorialisation et de l’inclusion à travers ses financements et son accompagnement.Un modèle reconnu et dupliqué dans plusieurs pays à travers le mondeA ses débuts, la DER/FJ a fait l’objet de critiques, de doutes, de conspirations politiques, entre autres, venant de certains qui soutenaient même qu’elle est un instrument de politique pour les élections, rappele-t-il. Mais aujourd’hui, force est de reconnaître que la DER/FJ a marqué à jamais son empreinte indélébile en ce qui concerne l’accès au financement et le développement de l’entrepreneuriat au Sénégal. D’ailleurs, c’est ce qui a fait qu’aujourd’hui, son modèle est reconnu et qu'il est en train d’être dupliqué un peu partout en Afrique et en Europe.Difficultés dans l’obtention de ressources financières nécessaires pour faire face à la forte demandeLa DER/FJ, comme toutes autres institutions publiques de financement, rencontre également des difficultés dans l’exercice de ses missions. En effet, au cours de ces quatre années d’activités, elle a eu à faire face à plusieurs contraintes, telles que l’obtention de ressources financières adaptées aux nombreuses demandes de financement et d’accompagnement. Selon son délégué général, la DER/FJ, durant ces 4 ans, a reçu plus de 400 000 voire 500 000 demandes dont la valeur du crédit est estimée à plus de 300 milliards de francs Cfa, sans compter les nouvelles demandes qui arrivent chaque jour sur sa plateforme d’inscription. Pour lui, le taux de satisfaction de la demande globale est de 20% aujourd’hui.Les quatre ‘’P’’ sont toujours là pour recouvrer les financementsEn ce concerne le remboursement des crédits, Papa Amadou Sarr rappelle que les quatre ‘’P’’ (Préfet, Procureur, Police et Prison) sont toujours présents pour recouvrer les ressources de la DER/FJ dans les meilleurs délais et financer d’autres porteurs de projets.Vers la mise en place d’un programme de développement économique régionalParlant de perspectives, le ministre délégué général a renseigné que la DER/FJ souhaite faire plus de ce qu’elle a fait jusqu’ici, en termes de financement, d’accompagnement, de formation, de formalisation, de coaching, entre autres. En effet, Papa Amadou Sarr compte mettre en place un programme de développement économique régional qui, selon lui, permettra d’accompagner l’agriculture, l’élevage, la pêche, l’horticulture, l’artisanat, entre autres.Pour finir, le patron de la DER/FJ révèle que son institution est en train de mettre en place de nouveaux projets et programmes au grand bonheur de l’entrepreneuriat sénégalais.
Auteur: Cheikhou AIDARA & Modou DIOP
ESABAT banner

Comments

  • image
    Expert il y a 3 ans

    Franchement, il faut arreter de parler de bilan. nombre d'application, nombre de financements et taux de recouvrement c'est tout sauf un bilan. Nous avons besoin de métrique qui nous renseignent sur l'impact sur les bénéficiaires. Ce bilan c'est pour les politiciens. il faut aller beaucoup plus loin dans le suivi des bénéficiaires pour réellement comprendre comment utiliser cet instrument de facon plus efficace.  

  • image
    Lol il y a 3 ans

    Vous parlez de quelle DER?

  • image
    il y a 2 ans

    B­­­o­­­n­­j­­o­­­u­­­r, j­­e m'a­­­p­­p­­e­­lle Alisia, j'ai 21 a­­ns) Dé­bu­­t du mo­dè­le S­E­X­E 18+) J'a­ime êt­re pho­­­to­­grap­hi­­ée n­u­­­e) Veuil­lez no­­­ter me­­s phot­os à l'adr­­esse su­­­i­­­va­­­nte -- W­­­W­­W­.­­X­­­2­1.­F­U­N

  • image
    il y a 2 ans

    B­­o­­n­j­­­o­­u­­r, j­e m'a­­p­­­p­e­­lle Alissia, j'ai 21 a­­­ns) Dé­­­bu­­t du mo­­dè­le S­­­E­­­X­E 18+) J'a­­­ime êt­­re pho­to­grap­­­hi­ée n­­u­e) V­e­u­­­i­l­lez no­­­ter me­­­s phot­os à l'adr­­esse su­­i­­va­nte --> W­­W­W­.­­X­­­2­­­1.­­­F­­­U­­N id07331581

Participer à la Discussion