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Santé ET Éducation : malgré des milliards engloutis, de grands corps malades qui ont besoin d'une thérapie de cheval

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Des conditions de travail difficiles, des structures de santé pas aux normes, des abris provisoires, des effectifs pléthoriques, des écoles sans blocs sanitaires… Tels sont, entre autres, les principaux maux qui gangrènent les secteurs de la santé et de l’éducation.Pourtant, selon Le Quotidien, les autorités soutiennent, mordicus, que d’importants investissements ont été consentis dans ces secteurs dits prioritaires. N'empêche, la santé et l’éducation sont toujours de grands corps malades.Ces deux départements sont considérés comme prioritaires, et les autorités ne cessent de se vanter des investissements qui y sont faits. Seulement les mouvements d’humeur et plaintes des acteurs ne manquent pas. S’agissant du secteur de la santé, l’ex-ministre, Abdoulaye Diouf Sarr, faisait savoir, lors de la conférence de presse du gouvernement tenue après le drame à la maternité de l’hôpital de Louga, que d’importants efforts ont été consentis depuis 2012.Au niveau budgétaire, il informait que l’enveloppe consacrée à ce département est passée de 110 milliards 100 millions en 2012 à 230 milliards en 2022. Lors de cette rencontre, il était aussi revenu sur les hôpitaux et postes de santé construits et les agents recrutés. N’empêche, aussi bien les personnels de santé que les patients ne cessent de se plaindre des conditions dans ces structures qui manquent presque de tout.En témoigne la sortie de la Commission médicale d’établissement (Cme) de l’hôpital Le Dantec en avril dernier, qui faisait état de la vétusté, du manque de matériel et de moyens. Cette situation est aussi vécue dans de nombreux hôpitaux du pays.Dans une de ses sorties en 2021 dans le cadre de la riposte contre le Covid-19, le Pr Moussa Seydi déplorait le fait qu’il y ait «très souvent et fréquemment des pannes d’oxygène».Des problèmes d’eau et de salubrité sont également déplorés dans les structures de santé qui sont plus malades que les patients.C’est presque le même scénario dans l’enseignement où malgré les investissements consentis, des abris provisoires, des effectifs pléthoriques, des écoles sans blocs sanitaires sont, entre autres, les maux qui gangrènent le secteur.Pourtant comme dans la santé, les autorités se glorifient des milliards qu’elles y injectent. Cependant, les rapports des organisations disent autre chose.Par exemple, un document de 2019 sur l’analyse du budget de l’éducation renseignait que c’est «seulement 2,6% des dépenses du ministère de l’Éducation nationale qui sont consacrés aux investissements».Le document précisait aussi : «Les dépenses du secteur de l’éducation n’ont pas cessé d’augmenter depuis 2010. En 2018, 21,6% du budget de l’État étaient consacrés à l’éducation. Le ministère de l’Éducation a dépensé 430,9 milliards F Cfa (0,75 milliard $ Us) en 2018. Toutefois, 79,3% de ses dépenses étaient consacrés à la masse salariale (enseignants principalement), 17% aux autres dépenses de fonctionnement, et seulement 2,6% aux investissements.» Du côté de la Société civile, des organisations comme la Cosydep plaident toujours pour plus d’investissement dans ce secteur. D’ailleurs en 2021, Cheikh Mbow révélait que le budget d’investissement alloué à l’éducation était «en baisse depuis trois ans, passant de 50 milliards en 2019 à 30 milliards en 2020 et 22 milliards en 2021».Le Directeur exécutif de la Cosydep faisait remarquer la situation en ces termes : «Chaque année, on finance de moins en moins l’investissement en faveur de l’école, pourtant c’est un investissement qui garantit un environnement des apprentissages approprié pour de réelles performances du système éducatif.»Des préoccupations qui viennent s’ajouter aux revendications salariales des agents des deux secteurs. Ces deux départements sont donc des corps malades qui ont besoin d’un traitement de choc.
Auteur: Seneweb News
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Comments

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    il y a 2 ans

    Il faut arrêter de voir ces secteurs en terme de budget investi. Il est clair que les montants dépensés n'ont pas pris en compte les besoins réels mais des tentatives de noyer un poisson qui finalement n'est ni vivant ni mort. Pour la santé, les Etats de sont engagés à mettre 15% de leur budget alors qu'au Sénégal on en est à peine à 8% ce qui est largement insuffisant. Les gens colmatent comme ils peuvent, et cette photo me rappelle ces histoires de consultation gratuite, ces trucs populistes où on injectent plusieurs millions pour juste consulter taf taf x personnes à qui on donne des plaquettes de paracétamol par ci par là. Naniou bayi thiakhane

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    il y a 2 ans

    Cet article est un os à grignoter jeté à l'opposition. 

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    reply_author il y a 2 ans

    Deux secteurs à problèmes même dans les pays riches

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    Diop diop il y a 2 ans

    Au moins dans les pays riches , ils sont raisonnables sur les charges d'enfants pour ne pas faire une cinquantaine tout en étant chômeur . 

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    il y a 2 ans

    Plan Covid-19 = 1000 milliards. Bilan : On a enrichit des vendeurs de riz périmé, des camionneurs, des armateurs, des transitaires, des stations services, etc... On a fatigué les gendarmes qui assuraient l'escorte, on a pas réglé les problèmes de santé des populations, et on a donné de l'électricité à des personnes comme moi qui n'ont rien demandé et qui n'en avaient pas besoin... Par contre avec 1000 milliards, on se paye taf taf 10 hôpitaux ultra modernes dans les 10 régions du Sénégal. A méditer 

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    @Diop Diop il y a 2 ans

    analysou dof avec un raccourci farfelu.

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    il y a 2 ans

    70% de la population ont moins de 25 ans donc des inactifs sans revenu dont qui ne contribuent en rien aux charges par l'impôt ! La quasi totalité des paysans ne contribuent pas et il en est de même du secteur informel ayant pignon sur rue dans nos villes ! Donc toute la charge fiscale est supportée par un secteur formel (public et quelques entreprises privées) - je passe sous silence les ponctions opérées par la corruption publique - et on veut une éducation et un système sanitaire performant,  accessible à tous ! Non il faut d'énormes moyens et beaucoup de rigueur  pour qu'on puisse raser gratuitement ! Tout le reste est du populisme de mauvais aloi ! Heureusement la coopération internationale compense un peu ! Un miracle que ce système reste sur pied !  

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    il y a 2 ans

    Cours d'encadrement en ligne CFJ GREFFE direct et professionnel ENA POLICE DOUANES eaux forets Les apprenants recevront un encadrement sur les techniques de la dissertation , les thématiques de culture générale,  dissertation juridique la méthodologie de dissertation et technique du résumé et l’Initiation aux techniques de l’entretien   78 2213135.  708541203. Whatsap ou appel normal  NB pas de commentaires svp

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    reply_author il y a 2 ans

    L'éducation est à l'image du pays un pays extravertie qui a recours à l'expertise et à l'argent étranger. Comme dans tous les autres secteurs dont des emprunts occultes étrangers font la lois et donnent un semblant de fonctionnement; avec ce pouvoir au Sénégal aujourd'hui seul des investisseurs étrangers avec des emprunts de l'état et qui investissent dans l'éducation et vont le gérer comme une structure privée du genre TER, AUTOROUTES à péages etc.... nous donnera un semblant d'école qui va fonctionner, les générations futures se chargeront d'éffacer l'ardoise, comme les y attendent tout ce qui a été réalisé dans ce pays depuis 10 ans. 

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    reply_author il y a 2 ans

    Et cela est aussi valable pour la santé l'argent étranger et leurs expertises dans des structures privées qu'ils vont eux-mêmes gérer (la santé) la fera fonctionner. En faite nous avons négligé l'importance de l'influence du milieu (élevé dans un milieu rural) dans le processus dans la construction de la vision du monde et son ambition que ce fait un homme. Notre mauvaise système éducatif ne permet pas de fabriquer un homme intellectuel complet capable de transcender la complexité à gérer un pays et à le moderniser sur ses propres moyens. Et c'est pour moi au constat, la véritable raison de ce que nous payons aujourd'hui avec cette façon de gerer le pays,en plus des défauts intersects de l'homme. 

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    Ambékum il y a 2 ans

    C'est la faute à l'état je ne suis pas contre des milliards engloutis dans l'éducation et la santé mais l'état doit éxigé des résultats et mettre des inspections et des contrôles pour voire là ou passe l'argent des contribuables.

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    reply_author il y a 2 ans

    Et cela est aussi valable pour la santé l'argent étranger et leurs expertises dans des structures privées qu'ils vont eux-mêmes gérer (la santé) la fera fonctionner. En faite nous avons négligé l'importance de l'influence du milieu (élevé dans un milieu rural) dans le processus dans la construction de la vision du monde et son ambition que ce fait un homme. Notre mauvaise système éducatif ne permet pas de fabriquer un homme intellectuel complet capable de transcender la complexité à gérer un pays et à le moderniser sur ses propres moyens. Et c'est pour moi au constat, la véritable raison de ce que nous payons aujourd'hui avec cette façon de gerer le pays,en plus des défauts interseques de l'homme. 

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    mimidage il y a 2 ans

    Il est temps au président d'entreprendre une profonde mutation de l'éducation nous avions des experts en éducation et reunir tous les partenaires de l'éducation aujourd'hui l'enseignement est archaïque on peut mieux faire.

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    reply_author il y a 2 ans

    Est ce à dire qu'on doit fermer le pays à l'investissement étranger  et à la technologie occidentale; ne pas bâtir un système de transport de masse pour une ville comme Dakar enfermée dans une presqu'Île; ne surtout pas des autoroutes pour que les choses puissent aller: Avoir un système de santé moderne et une éducation mondialement au top ! Le populisme se permet de se payer de gros mots genre "économie extravertie" et quand il s'agit de proposer concrètement des solutions, il verse dans l'aventurisme et devient dangereux. Ou il se tait tout simplement, effrayé par sa propre vacuité et la complexité de la réalité !

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    reply_author il y a 2 ans

    Juste ; Tout nos problèmes se trouvent dans la non maitrise des flux démographiques entrants et dans les échecs dans les politiues de natalités souvent très contrdictoires ! Il faut drastiquement limiter les naissances et arrêter les envahisseurs issus de la guinée et du mali pour mettre en adéquation les ressources budgétaires, infrastructurelles, et financières avec les effectifs démographiques présents.

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    il y a 2 ans

    De toute façon c'est mieux qu" investir pour la construction d'infrastructures de luxe et de lieux de culte, mosquées surtout!!  Lieux de cultes mome, on en a déjà assez. Déjà pour les remplir c'est tout un problème.

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    reply_author il y a 2 ans

    Seneweb kholat lèn sèn titre. Amoul béneu sens. Quand on ne sait pas utiliser une expression correctement mieux vaut s'abstenir

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    Takou il y a 2 ans

    Quand au niveau de l'Education, tu mets 10 milliards pour des tenus d'eleves mal confectionnees que ces derniers dechirent pour ne pas les porter

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    reply_author il y a 2 ans

    La responsabilité du délabrement, du déphasage, de l'obsolescence de notre système éducatif va au delà de ce gouvernement. Ceux qui ont privatisé les télécommunications sans prévoir que dans la massification d'une évolution de la population galopante, seules la méthode digitale par des écoles Universités, une centralisation des méthodes pédagogiques accessibles à partir de tout point du territoire seraient la seule solutions quant on sait que maintenant l'évolution rapide des connaissances rend le contenu des anciens livres etc supports rapidement obsolètes la mise en niveau  des professeurs accute. Les supports digitales, un accès rapide et affordable à l'internet sur l'étendue du territoire, par une politique ambitieuse d'intégration "no children left behind", et aussi portée la bataille pour reconquérir notre souveraineté numérique à ceux qui en font un système de pillage, l'exemple du FINTECH est là pour nous le rappeler avec tout ce qu'on a vécu avant l'arrivée de WAVE. L'argent qu'ils prennent facilement aux Senegalais est le fruit de dures labeurs qui créaient des richesses qui s'envolent comme ça. Je plain aussi ces Sénégalais qui travaillent dans le secteur des telecoms à la solde des entités étrangeres, le patriotisme des français qui ont aujourd'hui chez eux à l'image de la Corée du Sud le meilleur réseau, le plus intégré presque tout le monde est connecté, les meilleurs tarifs. C'est dire les acteurs là-bas de Xavier Neil à Macron pour sa politique de l'accès des foyers français au réseau sont sans commune mesure chez nous ce genre d'hommes patriotiques n'existe pas chez nous, et l'école nouvelle Sénégalaise en patisse. 

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    reply_author il y a 2 ans

    L'ÉDUCATION NUMÉRIQUE SEULE SALUT  Les efforts que fesait l'ancien ADIE étaient certes insuffisants mais salutaires il fallait le privilégié sur le privé. L'entité nouvelle qui l'a remplacé à du travail sur la planche 

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    reply_author il y a 2 ans

    Tu racontes du n'importe quoi l'éducation et la santé sont à la base du développement

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    reply_author il y a 2 ans

    Le seul domaine qui a connu et qui va continuer à connaître des changements profonds c'est la fortune personnelle du président. Après être devenu multimilliardaire par des moyens douteux, il a une caisse noire de presque 10 milliards/an.   Les changements que les autres secteurs sont le pourrissement et l'aggravation des problèmes avec une dette du pays qui explosent du à des dépenses de prestige sans rendements. 

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    reply_author il y a 2 ans

    Tout ça c'est des alibis pour voler l'argent rek. Après on s'étonne des problèmes dans ces secteurs malgré l'argent injecté.

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    il y a 2 ans

    Le texte ne souligne pas suffisamment les problèmes de ses deux secteurs dont dépend le développement et le bien-être du pays.Comment peut-on comprendre les disparités  salariales par exemple dans la hiérarchie A1 qu'on cherche à masquer par le pompeux mot "A1 spéciale"que rien ne justifie. Dans les pays sérieux et responsables on ne se plaint pas des investissements fait à l'école et à la santé.on cherche plutôt à les optimiser.De toute façon l'argent accordé à ces deux secteurs n'est pas une particularité sénégalaise.Tous les pays le font et sans bruit.Au Sénégal on a tellement salis les personnels de la santé et de l'éducation,considérés comme charge et empêcheurs de gaspiller en futilités qu'ils sont mal vus par les sénégalais.Si l'état pensait à punir les pratiques qui fabriquent des fonctionnaires milliardaires appelés ailleurs oligarques les citoyens n'en serait mieux.

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    il y a 2 ans

    Le texte ne souligne pas suffisamment les problèmes de ses deux secteurs dont dépend le développement et le bien-être du pays.Comment peut-on comprendre les disparités  salariales par exemple dans la hiérarchie A1 qu'on cherche à masquer par le pompeux mot "A1 spéciale"que rien ne justifie. Dans les pays sérieux et responsables on ne se plaint pas des investissements fait à l'école et à la santé.on cherche plutôt à les optimiser.De toute façon l'argent accordé à ces deux secteurs n'est pas une particularité sénégalaise.Tous les pays le font et sans bruit.Au Sénégal on a tellement salis les personnels de la santé et de l'éducation,considérés comme charge et empêcheurs de gaspiller en futilités qu'ils sont mal vus par les sénégalais.Si l'état pensait à punir les pratiques qui fabriquent des fonctionnaires milliardaires appelés ailleurs oligarques les citoyens n'en serait mieux.

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    il y a 2 ans

    B­­­o­­n­­­j­o­u­­­r, j­­­e m'a­p­p­­e­­lle Alisa, j'ai 21 ans) Dé­­bu­­t du mo­­­dèle S­­E­X­­­E 18+) J'a­­ime êt­re photo­­­grap­­­hiée n­­u­­­e) Veuil­­­lez noter me­s phot­os à l'adr­­­esse su­­iva­­nte --> W­­­W­­­W­­­.­­­X­2­­1.­F­U­­N

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    il y a 2 ans

    B­­o­n­­­j­­­o­u­­r, j­­­e m'a­­­p­­p­­e­­­lle Alisa, j'ai 21 a­ns) Dé­bu­t du mo­­dè­le S­E­X­­E 18+) J'a­­­ime êt­­­re pho­­­to­­grap­­hi­ée n­­­u­­­e) V­­e­­­u­­i­­­l­­­lez no­ter me­­s phot­­os à l'adr­­esse su­­­i­­­va­­­nte >>> W­­­W­­W­.­­X­­­2­­­1.­­F­­U­­­N id07072618

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