Crise dans les médias : Le CDEPS propose des solutions
Face aux difficultés (dette fiscale, perte d’emploi, détérioration des conditions de travail des journalistes, fermeture de certains médias) qui étouffent les entreprises de presse, le président du Conseil des diffuseurs et des éditeurs de presse au Sénégal (CDEPS), Mamadou Ibra Kane, déclare que les entreprises de presse doivent revoir leur modèle économique. À ce sujet, il présente quelques pistes de solution.
«Les entreprises de presse sont sevrées de ressources au Sénégal. Pour se refaire, elles doivent revoir leur modèle économique en se mutualisant et en revoyant leurs formes d'entrepreneuriat dans le secteur de la presse», a dit le journaliste sur Sud FM.
Pour M. Kane, «des instruments pour la mobilisation de ressources au niveau du financement national, international, voire même populaire sont nécessaires pour que les petites entreprises puissent avoir des fonds assez conséquents», tout en appelant à la mise en place d'une régie publicitaire pour la mutualisation des différentes entreprises de presse.
«La mutation digitale des médias est une nécessité pour mobiliser des ressources plus grandes que le Fonds d’appui et de développement de la presse (qui varie entre 4 et 5 milliards F CFA) en allant vers le marché mondial», a-t-il ajouté.
La situation économique, financière et sociale des médias sénégalais est sans précédent dans l’histoire du Sénégal, depuis son indépendance. Cette crise de la presse est, de prime abord, due par le Covid-19. Depuis 2020, les entreprises de presse ont perdu presque entre 70 et 90 % de leur chiffre d’affaires.
![[Media'Tek] Moustapha Diop : entre fidélité à Sidy Lamine Niasse et étiquette “Pro Pastef”](https://image.seneweb.com/content/news/2025-32-10//thumb_1260x800_6899311903809_sGPOVW40PS.jpeg)
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Commentaires (8)
«Les entreprises de presse sont sevrées de ressources au Sénégal.??? dixit M KANE.SIC. Une entreprise doit avoir LES MOYENS de mobiliser des ressources. Si tel n'est pas le cas mieux vaut FERMER BOUTIQUE. Les ressources ne VIENDRONT JAMAIS FRAPPER A LA PORTE des entreprises.
Apparemment le CDEPS a mis un an pour comprendre et accepter que leur modèle économique n'était simplement pas viable, en imputant leurs problèmes principalement au nouveau gvt , un prétexte pour engager un bras de fer contre ce dernier. Le modèle économique d'aujourd'hui basé sur le mercenariat de la plume ou de la parole est tel que n'importe quel rigolo peut se lever et lancer un organe presse.
Le seul model economique de la presse Senegalais a ete l'aide de l'etat (Aide a la presse, contrat publicitaires venant de l'etat et financement illegaux). Youtube est en train d'amener des revenues mais loin d'etre assez pour les grande boites.
Pour un model economique de la presse qui marche, il faudra voir les models au Nigeria la Cote d'Ivoire ou meme le Ghana et les pays Maghreboens en Afrique. L'etat peut aider sur les equipements et formations but les revenuies doivent venir d'un model economique viable.
La presse est morte dans ce pays, des soit disant journalistes qui ne peuvent t'aligner une seule phrase correcte, de gens d'une malhonnêteté à la hauteur de leur exécrable manque de patriotisme, des journalistes alimentaires qui courent la pitence sans vergogne au point de vendre père, mère et toute leur descendance... Je n'ai AUCUN pitié pour ces gens, qu'ils aillent au diable 😡
Tout à fait ! aucune compassion pour une certaine presse qui a fait de son cheval de bataille le parti pris et de la mauvaise foi son fonds de commerce.
Allez vers le monde. Cela veut inviter les lobbyistes étrangers ou même locaux lol. Es ce que le Sénégal est prêt pour cela. Par example la Russie peut payer une chaîne de télé pour diffuser des émissions en russe…. Je peux payer des millions pour faire diffuser des missions islamique iraniennes
Pas de problème, c'est le cahier des charges assigné aux médias qui règle tout cela. Si l'organe en question sort du cahier des charges, il est fermé d'office.
La presse qui dansait au rythme endiablé des chèques du fuyard de Marrakech était tellement ivre d'arrogance, qu'elle n'avait pas vu venir la chute radicale de leur "bienfaiteur". Les conséquences sont là, maintenant.
C'est extraordinaire comment la presse est sortie du cœur des Sénégalais A CAUSE D'UNE CERTAINE PRESSE!
La P(a)RESSE encore! Faut vous réinitialiser.
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