Le Sénégal fait face à une crise financière marquée par des déficits budgétaires persistants et un endettement galopant, avec un service de la dette de plus en plus lourd et des besoins annuels dépassant 5 000 milliards FCFA (2025–2028), selon Pr Amath Ndiaye, économiste à la FASEG-UCAD.
L’année 2025 s’annonce contrastée pour la situation monétaire du Sénégal.
Face à une dette publique record et un déficit budgétaire préoccupant, le Sénégal s’engage dans un programme de réformes pour tenter de rétablir ses équilibres macroéconomiques.
Plan Sonko : poids de la fiscalité, une stratégie risquée
![[Billet d'humour] Mia Guissé, No Face et le tribunal Tiktok](https://image.seneweb.com/content/news/2025-32-08//thumb_1260x800_6895d3a9d2c09_6WquSWqEBJ.jpg)
[Billet d'humour] Mia Guissé, No Face et le tribunal Tiktok
Le Plan de Redressement Économique et Social (PRES) 2025–2028, dévoilé par le gouvernement sénégalais, ambitionne de mobiliser 6 400 milliards FCFA sur quatre ans via la rationalisation des dépenses, le recyclage d’actifs publics, la fiscalité et des financements endogènes. Cependant, selon Pr Amath Ndiaye, économiste à la FASEG-USEG, cette enveloppe reste largement insuffisante face aux besoins réels. Une estimation synthétique révèle un besoin total de 22 480 milliards FCFA sur la période, incluant 5 715 milliards FCFA en 2025 (déficit budgétaire + amortissement + OPEX), 2 925 milliards FCFA de déficits cumulés (2026–2028), et 13 840 milliards FCFA d’amortissement de la dette publique (probablement sous-estimé selon les données du BSDP 2024).
Diomaye Faye, pouvoirs, influence… : comment Ousmane Sonko a changé le poste de Premier ministre
Le Sénégal lance un emprunt obligataire de 150 milliards de FCFA pour booster ses investissements en 2025
Exonérations fiscales, suppression des subventions énergétiques…: Le FMI préconise des réformes « audacieuses et crédibles »
Ces derniers jours, deux agences internationales, S&P et Moody’s, ont abaissé la note souveraine du Sénégal, passant respectivement de « B+ » à « B » et de « B1 » à « B3 », avec des perspectives dites « négatives ».
DÉCLARATION SUR LA SITUATION DU SÉNÉGAL : PRIVILÉGIER L’HUMILITÉ, L’OUVERTURE, LA CONCERTATION ET LE DIALOGUE INCLUSIF !
Cheikh Oumar Diagne: « Il faut punir sévèrement Macky Sall, ses ministres et ses DG»
Vers une nouvelle dévaluation du franc CFA ? : La menace qui hante le Sénégal et les pays de la zone UEMOA
