La Note de conjoncture du second trimestre 2025, publiée par la Direction de la prévision et des études économiques, met en lumière une amélioration sensible de la situation budgétaire.
Campagne agricole 2025-2026 : Déficit pluviométrique et attaques de chenilles signalés à Kédougou
La croissance rapide des secteurs pétrolier et minier en 2025 se traduit par un impact direct sur le commerce extérieur du Sénégal. En juin, le déficit commercial a reculé à –30,3 milliards de FCFA contre –80,7 milliards le mois précédent, porté par la hausse des exportations de pétrole, titane, or et zirconium. Les importations, elles, ont connu un recul modéré, renforçant l’effet positif sur la balance commerciale.
Pétrole, or, titane...: le Sénégal réduit son déficit de près de 998 milliards FCFA
Seulement 17 % des enfants en crèches : un déficit criant qui freine l'autonomisation des femmes
Un solde positif fragile face à un déficit commercial record
Depuis l’installation du nouveau gouvernement, le Sénégal a mobilisé plus de 10 200 milliards F CFA, dont plus de 6 000 milliards ont été consacrés au remboursement de la dette, selon l’économiste Mor Gassama, invité de l’émission "Seneweb Éco", ce dimanche 24 août.
Des chiffres préoccupants selon Abdoulaye Wilane
Assane Mbengue, inspecteur d’académie de Tambacounda, attribue la baisse des résultats scolaires dans la région à un déficit d’enseignants et au manque d’expérience des jeunes recrues. Dans un entretien accordé à l’Agence de Presse Sénégalaise (APS), il a détaillé les raisons de cette situation.
Le ministère des Finances et du Budget du Sénégal a publié le rapport trimestriel d’exécution budgétaire pour le deuxième trimestre 2025, offrant un aperçu détaillé de la gestion des finances publiques à mi-parcours de l’année. Dans un contexte économique mondial marqué par un ralentissement aux États-Unis, un rebond en Zone euro et un dynamisme des économies émergentes, notamment la Chine, le Sénégal affiche des résultats encourageants, portés par une croissance robuste du PIB réel de 12,1 % au premier trimestre, principalement grâce à l’exploitation des hydrocarbures.
La question de l’accès à l’eau potable à Touba demeure un défi majeur, notamment en période de grande affluence comme le Magal. Malgré les efforts déployés par les autorités, le déficit d’approvisionnement persiste, alimentant le débat autour des responsabilités et des enjeux sous-jacents
Le Sénégal fait face à une crise financière marquée par des déficits budgétaires persistants et un endettement galopant, avec un service de la dette de plus en plus lourd et des besoins annuels dépassant 5 000 milliards FCFA (2025–2028), selon Pr Amath Ndiaye, économiste à la FASEG-UCAD.
Face à une dette publique record et un déficit budgétaire préoccupant, le Sénégal s’engage dans un programme de réformes pour tenter de rétablir ses équilibres macroéconomiques.
Le Plan de Redressement Économique et Social (PRES) 2025–2028, dévoilé par le gouvernement sénégalais, ambitionne de mobiliser 6 400 milliards FCFA sur quatre ans via la rationalisation des dépenses, le recyclage d’actifs publics, la fiscalité et des financements endogènes. Cependant, selon Pr Amath Ndiaye, économiste à la FASEG-USEG, cette enveloppe reste largement insuffisante face aux besoins réels. Une estimation synthétique révèle un besoin total de 22 480 milliards FCFA sur la période, incluant 5 715 milliards FCFA en 2025 (déficit budgétaire + amortissement + OPEX), 2 925 milliards FCFA de déficits cumulés (2026–2028), et 13 840 milliards FCFA d’amortissement de la dette publique (probablement sous-estimé selon les données du BSDP 2024).
Le nouveau directeur du centre hospitalier régional de Ziguinchor, le Dr Gabriel Massène Senghor, alerte sur la situation critique de l'hôpital. Il pointe un manque de matériel de base, des bâtiments vétustes et une balance budgétaire déficitaire, appelant à un accompagnement impératif des autorités...
Exonérations fiscales, suppression des subventions énergétiques…: Le FMI préconise des réformes « audacieuses et crédibles »
Gel de l'USAID: le Ghana se débat pour combler un déficit de 156 millions de dollars
Le Plan de relance économique et social (PRES) du Sénégal, baptisé « Jubbanti Koom », vise à réduire le déficit budgétaire de 12 % du PIB en 2024 à 3 % d’ici 2027, tout en s’appuyant sur trois piliers
Dans un contexte économique marqué par un déficit budgétaire de 14 % du PIB et une dette publique atteignant 119 % en 2024, le Sénégal s’engage dans un plan de redressement économique et social ambitieux, « Jubbanti Koom ».
« Ce Plan n’est pas réaliste », a déclaré l’économiste Dr Souleymane Astou Diagne.
